Adhésion plutôt qu'appartenance
Voici un article que je trouve particulièrement intéressant:
" Développer le sentiment d'appartenance à l'entreprise, voilà un défi ambitieux ! En effet, les salariés ont changé ; l'individu ne se sent plus marié à l'entreprise, il y accomplit un travail, et tant que le contrat donnant-donnant est respecté, tout va bien. Les salariés moins motivés qu'avant ? Pas forcément, mais peut-être vaut-il mieux rechercher «l'adhésion», reposant sur des choix personnels et davantage en phase avec notre époque contemporaine, plutôt que le sentiment d'appartenance, trop engageant, trop paternaliste, trop clanique. Aujourd'hui, à quoi peuvent adhérer les salariés ?
A une culture et à des valeurs, pour commencer. Quand l'entreprise affirme certaines positions et adopte des comportements qui valorisent l'esprit d'initiative, le travail en équipe, la responsabilisation, la réussite ensemble et la place de l'homme au centre de son action, elle a davantage de chances d'attirer.
A une vie de l'entité et à une dynamique d'équipe ensuite. Le salarié a besoin de savoir à quoi contribue son service ou son département, quels en sont les objectifs et les projets. Il veut être informé, fêter les succès, mieux comprendre les difficultés. Le donnant-donnant actuel dépasse largement la notion «travail contre salaire». De ce fait, tout manager doit faire vivre une réelle communication avec ses équipes et entre départements.
A l'idée de l'avenir du métier de chacun. « L'entreprise prépare-t-elle mon métier futur ? », s'interroge le salarié. Propose-t-elle des formations, des partages d'expériences, des parcours qualifiants, des montées en compétences, des mobilités... ? Donne-t-elle accès aux technologies nouvelles, permet-elle de prendre une longueur d'avance vers l'avenir ? Sans action efficace dans ces domaines, les personnes s'accrochent à leur poste non par motivation mais par peur.
A une vision du futur de l'entreprise : son positionnement, ses axes stratégiques, sa différenciation, sa politique de management, ses engagements sociétaux. Le salarié est de plus en plus soucieux de savoir à quoi contribue son entreprise, comment elle joue son rôle économique et social autour de ses lieux d'implantation, comment elle s'inscrit dans l'effort de développement durable. L'attente est forte, l'exigence est profonde.
Enfin, à une image et à une réputation. Ici, tout compte : ce qui est dit dans les médias, la réputation du secteur d'activité, le site Internet, l'attitude des dirigeants, les présentations effectuées sur les campus, la politique d'embauche, le style de management... Les salariés sont-ils fiers de travailler pour leur entreprise ?
Le diagnostic est clair : développer le sentiment d'adhésion des salariés ne s'improvise pas, certains thèmes évoqués ci-dessus réclament probablement toute notre attention."
A une culture et à des valeurs, pour commencer. Quand l'entreprise affirme certaines positions et adopte des comportements qui valorisent l'esprit d'initiative, le travail en équipe, la responsabilisation, la réussite ensemble et la place de l'homme au centre de son action, elle a davantage de chances d'attirer.
A une vie de l'entité et à une dynamique d'équipe ensuite. Le salarié a besoin de savoir à quoi contribue son service ou son département, quels en sont les objectifs et les projets. Il veut être informé, fêter les succès, mieux comprendre les difficultés. Le donnant-donnant actuel dépasse largement la notion «travail contre salaire». De ce fait, tout manager doit faire vivre une réelle communication avec ses équipes et entre départements.
A l'idée de l'avenir du métier de chacun. « L'entreprise prépare-t-elle mon métier futur ? », s'interroge le salarié. Propose-t-elle des formations, des partages d'expériences, des parcours qualifiants, des montées en compétences, des mobilités... ? Donne-t-elle accès aux technologies nouvelles, permet-elle de prendre une longueur d'avance vers l'avenir ? Sans action efficace dans ces domaines, les personnes s'accrochent à leur poste non par motivation mais par peur.
A une vision du futur de l'entreprise : son positionnement, ses axes stratégiques, sa différenciation, sa politique de management, ses engagements sociétaux. Le salarié est de plus en plus soucieux de savoir à quoi contribue son entreprise, comment elle joue son rôle économique et social autour de ses lieux d'implantation, comment elle s'inscrit dans l'effort de développement durable. L'attente est forte, l'exigence est profonde.
Enfin, à une image et à une réputation. Ici, tout compte : ce qui est dit dans les médias, la réputation du secteur d'activité, le site Internet, l'attitude des dirigeants, les présentations effectuées sur les campus, la politique d'embauche, le style de management... Les salariés sont-ils fiers de travailler pour leur entreprise ?
Le diagnostic est clair : développer le sentiment d'adhésion des salariés ne s'improvise pas, certains thèmes évoqués ci-dessus réclament probablement toute notre attention."
Merci à Peter Biehe , Directeur Filiale France de Logitrans de m'avoir transmis cet article."
Source Entreprise & Carrières n° 853 du 17/04/2007-Chronique De meryem Le Saget, conseil en entreprise à Paris
Source Entreprise & Carrières n° 853 du 17/04/2007-Chronique De meryem Le Saget, conseil en entreprise à Paris
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